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Ce qui signifie que les taux d'intérêt réels (taux nominaux corrigés par l'inflation) sont différents dans chaque pays. Par conséquent, comme ce sont les taux réels qui influencent l'évolution des économies, la monétaire de la BCE n'exerce pas les mêmes effets sur chacune d'elles. Remarquons en particulier que là où les taux d'inflation sont les plus élevés les taux d'intérêt réels sont les plus bas, et de ce fait ces derniers exacerbent la hausse [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] des prix. Remarquons également que les taux d'intérêt réels relativement faibles encouragent le surendettement [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] et activent disproportionnellement l'investissement, donc la croissance. Avec pour conséquence une sensibilité accrue à la remontée des taux d'intérêt comme celle pratiquée par la BCE [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] en 2006 (lorsque son taux directeur est passé de 2% à plus de 4%) et qui a provoqué une crise particulièrement sévère justement en , en et [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] en .
La Grèce, l'Irlande et l'Espagne (comme le Portugal) régleront d'une fa?on ou d'une autre leurs problèmes actuels de financement. Mais les retards systématiques de compétitivité de ces pays, provoqués par l'hétérogénéité de la zone euro, persisteront, s'aggraveront même au fil du temps. Il est impossible d' comment ils pourraient être résolus au sein de l'Union monétaire.
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En admettant qu'ils aient été au niveau des prix allemands au début de la décennie, le différentiel constaté aujourd'hui est de l'ordre de 15%. La reprise économique n'est pas envisageable sans une forte réduction de ce différentiel. Qui est impossible par la méthode classique de la dévaluation (sauf sortie extrêmement co?teuse de la zone euro). Restent les politiques déflationnistes drastiques qui entra?neraient des tensions sociales sans doute intolérables. Sans compte du fait que le secteur qui, non exposé à la concurrence internationale, a connu [url=http://www.adsbyme.com/item/62448]barbour uk outlet Benoît XVI un ghostbuster su[/url] surproduction et flambée [url=http://www.lcdmo.com/jordanpascher.php]jordan pas cher[/url] des prix et [url=http://www.lcdmo.com/jordanpascher.php]air jordan pas cher[/url] laisse des stocks qui seront longs à écouler et une main-d'?uvre difficile à .
est professeur émérite à l'ESSEC
Par ailleurs, une [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] économie stagnante et une adhésion à l'euro à un cours de l'escudo trop élevé expliquent la déb?cle du . La sortie de la crise pour l'Irlande, l'Espagne et la Grèce est d'autant plus difficile que leurs prix y ont augmenté plus vite que dans les autres pays de la zone.
L'objectif de la Banque centrale européenne [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] (BCE) est de contr?ler l'inflation dans l'intégralité de la zone euro. Le principal [url=http://rzazy.com/forum.php?mod=viewthread&tid=700250&fromuid=1130]hollister pas cher Neuf mois pour tester la sûreté des centrales européennes[/url] outil dont elle dispose pour l' est le taux d'intérêt à [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] court terme auquel se refinancent les banques. Elle décide du niveau de celui-ci en tenant compte de l'inflation qu'elle observe. Mais comme les prix augmentent dans chaque pays de [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] la zone en fonction des conditions microéconomiques locales, la BCE ne peut en considération que la moyenne des inflations nationales.
Nous constatons en effet qu'au cours de la période allant de 2001 (année de l'entrée de la Grèce dans la zone euro) à 2009 les trois pays ayant connu la plus forte inflation en même temps que la croissance la plus vive sont l'Irlande (avec respectivement sur la période?: 28,8% d'inflation et 41,5% de croissance), l'Espagne (29,4% et 27,6%) et la Grèce (32,3 [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] et 35,9%). En revanche, l' n'a connu au cours de ces neuf années qu'une inflation cumulée de 15,4% – la plus faible de la zone [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] (avec celle de la ) conjuguée à une croissance [url=http://www.postmodernanachronism.com/forum/newtopic]woolrich parka Dernier vol pour la navette spatiale Discovery[/url] de 10,4%.