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En second lieu, l'alternance désigne les contrats de professionnalisation (environ 170 000 jeunes). Ce dispositif donne plut?t de bons résultats en termes d'accès à l'emploi, mais les employeurs ont tendance à un niveau [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] de formation de plus en plus élevé à l'entrée. Bilan?: 68?% des titulaires d'un contrat de professionnalisation ont au moins le bac.... En jouant uniquement sur les incitations financières, le gouvernement ne se donne pas les moyens d'éviter cette dérive. Les publics non qualifiés [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] ou sans dipl?mes (environ 150 000 jeunes sortants du système éducatif chaque année, soit 20 %) demeurent exclus du dispositif, qui comporte des objectifs de formation reconnue.
Et les contrats dérogatoires au droit commun deviennent pour beaucoup un passage obligé d'entrée sur le marché du travail. Au total, les emplois aidés représentent 30 % des emplois?des jeunes de moins de 26 ans, qu'il s'agisse du secteur public ou [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour france paris[/url] privé. Ils engagent 20 milliards d'euros?d'exonération de charges, dont la Cour des comptes attend toujours une évaluation sérieuse et qui grèvent d'autant le budget de la Sécurité sociale ! D'autre part, l'Etat s'est mis dans une position de grande faiblesse en n'engageant aucune négociation avec les employeurs, ni pour éviter les effets d'aubaine, ni pour des garanties sur le recrutement et l'accompagnement des jeunes les moins formés dans l'alternance.
a annoncé vendredi le nombre de contrats en alternance. Ce type de contrat est-il réellement efficace pour l'insertion des jeunes sur le marché du travail et quels sont les jeunes qui bénéficient le plus de ce type de contrats ?
L'ampleur de la récession conduit à déployer l'arsenal des mesures de la de l'emploi. Dans le secteur marchand, il s'agit de l'alternance, du contrat initiative-emploi (CIE) pour les jeunes ch?meurs de longue durée, ou encore du soutien à l'emploi des jeunes en (SEJE, environ 135 000 jeunes), qui ne comporte aucune formation.
Il faut deux types de contrats en alternance. En premier lieu, l'apprentissage, concernant un peu plus de 400 000 jeunes, constitue une voie importante et en progression, d'accès aux emplois d'ouvriers ou d'employés. Celle-ci coexiste avec les filières scolaires des lycées professionnels, sans pour autant de meilleurs [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin[/url] résultats aux CAP et BEP. Mais le principal problème de l'apprentissage est celui des abandons en cours de formation?: un quart des contrats d'apprentissage aboutit à une rupture précoce, tout secteur et niveau de jeunes confondus. Les raisons en sont diverses?: erreur d'orientation, mauvais accueil dans l'entreprise, problème de comportement de l'apprenti, insuffisance du niveau des savoirs de base, problèmes financiers, de ... La question n'est donc pas tant celle de l'augmentation de ce type de contrat mais celle [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister deutschland[/url] des moyens à en ?uvre pour contre ces abandons ; et sur ce point, [url=http://www.farm-biz.co.jp/cgi-bin/light/light.cgi?page400=val]hollister Cheating Boyfriend [/url] le plan du gouvernement [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] ne comporte aucune mesure.
Partout en , le taux de ch?mage des jeunes est deux fois à deux fois et demie plus élevé que celui des adultes. Même en , le système d'apprentissage ne suffit plus à l'emploi des jeunes. Il ne faut donc pas la réalité fran?aise par rapport aux autres pays européens. Il n'est toutefois pas interdit de réfléchir à ce qui pourrait être amélioré en France et au plan européen.
En troisième lieu, le statut d'emploi lui-même est à réinventer. Se tout au long de sa vie, d'employeur, se pour un temps à la vie familiale ou associative, le tout sans la précarité, constituent les aspirations fortes de la jeunesse et conditionnent l'efficacité même de notre appareil productif. Les chemins de sortie de la récession actuelle ne doivent en aucun cas la refondation du statut de l'emploi dans son ensemble.
Tout d'abord, [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] le défi de l'emploi des jeunes est clairement relié à celui de la [url=http://www.cslx.com/bbs/read.php?tid=79412]louboutin pas cher Seize millions de dollars collectés pour Wikipédia[/url] politique macro-économique?: sans [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour pas cher soldes[/url] croissance, les marges de man?uvre sont inexistantes. En second lieu, l'éducation nationale a son r?le à jouer?: on ne peut pas de l'école un cinquième de jeunes sans dipl?mes. L'investissement public éducatif est ici fortement sollicité.
Le conflit de mars 2006 autour du CPE avait bien souligné ce phénomène. Les jeunes, à condition d'être dipl?més, entrent sur le marché du travail mais par le CDD, qui constitue 73?% des embauches dans les entreprises de plus de 10 salariés. Le ch?mage des jeunes est plut?t [url=http://www.giuseppezanottipaschere.com]giuseppe zanotti sneakers[/url] de courte durée et souvent récurrent : la fin du contrat les renvoie au ch?mage, dont ils sortent à nouveau par un CDD. Le diagnostic est donc bien celui d'une précarité de l'emploi, avec [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] une nette tendance à l'allongement des parcours vers l'emploi stable. Et malheureusement, la politique de l'emploi a participé de cette tendance. Elle doit donc être repensée dans son ensemble pour être davantage articulée au CDI, tout en étant davantage encadrée par de la négociation collective.
C'est donc dans le secteur non marchand (contrat d'accompagnement dans l'emploi dans les associations ou les [url=http://www.thehygienerevolution.com/hollister.php]hollister france[/url] collectivités territoriales) que ces dispostifs marchent le mieux en période de crise. On retrouve ici le r?le d'amortisseur du secteur public ou parapublic. Voilà trente ans que les pouvoirs publics étendent l'éventail des mesures sans véritablement réussir à sur le ch?mage des jeunes, deux fois et demi plus élevé que celui [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour online shop[/url] de la moyenne.
Le président a également annoncé une augmentation d'autres types de contrats aidés destinés aux jeunes. Ce type de dispositif a-t-il prouvé son efficacité dans le passé ?
Lefresne, économiste à l'Institut de recherches économiques et sociales, les propositions de sur [url=http://cgi5.synapse.ne.jp/~nu-din/joyful_guest/joyful.cgi?mode=res&no=22]jimmy choo chaussures The Imp[/url] l'apprentissage ne suffiront pas à remédier au problème de l' des jeunes.
La précarité est-elle désormais une étape inévitable lors de l'entrée sur le marché de l'emploi ? Cette période de précarité s'est-elle accrue ces dernières années ?
Mais ces dispositifs fonctionnent mal en période de crise. Les entreprises empochent les incitations mais avec un pur effet d'aubaine (peu d'emplois nets créés) pour une raison très simple?: ce n'est pas le co?t du travail qui définit fondamentalement le niveau d'emploi mais la demande de biens et sur le marché. Si les carnets de commandes restent vides, les exonérations de charges restent sans effet.
Le modèle fran?ais d'insertion des jeunes est-il en échec par rapport aux autres pays européens ?