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Ce projet est ambitieux mais finan?able, dans le cadre d'une réforme de la fiscalité que de nombreux économistes appellent de leurs v?ux. Il passe conjointement par une absence totale de frais d'inscription et une allocation d'autonomie. Il supposera évidemment la mise [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] en place de garde-fous.
Les pays ayant opté pour cette approche ont tous procédé de la même manière : d'une part, en relevant progressivement les plafonds des frais exigibles auprès des étudiants et, d'autre part, en instituant des systèmes de prêts aménagés, accessibles aux étudiants indépendamment de leur origine sociale. Les prix [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] peuvent alors cro?tre à mesure que se développe le financement par des prêts. Une dynamique d'endettement à laquelle Terra Nova ouvre également la voie en proposant la création d'un prêt étudiant à [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] taux zéro garanti par l'Etat.
Certes, dans la proposition de Terra Nova, le montant de l'allocation est bien supérieur (500 euros par mois) à l'augmentation des frais de scolarité (moins de 1000 euros par an). Mais ne pas la [url=http://ringisland.jp/cgi-bin/yybbs/yybbs.cgi/1v8s/yybbs.cgi%3Fp]louboutin Fab Retail As Well [/url] contradiction entre frais d'inscription et allocation d'autonomie nous semble d'autant plus inquiétant que les expériences internationales – mais aussi nationales – autorisant le [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] relèvement des frais d'inscription se sont toujours soldées par une fuite en avant. Le vient ainsi de le plafond de ces frais à 9000 (plus de 10000 euros). En France, depuis que Sciences Po Paris et l'Université Paris-Dauphine sont autorisés à leurs droits d'inscription, ceux-ci n'ont cessé d' (atteignant 13 000 euros par an en master à Po).
Que signifie d'une main ce que l'on donne de l'autre ? Pourquoi au milieu du gué, sans entre l'allocation [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] d'autonomie et une logique marchande?? Le relèvement des frais d'inscription constitue en effet (avec [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] la mise en place de prêts aménagés) le pilier d'une "éducation par capitalisation" : l'étudiant est un investisseur qui accumule du capital (humain) qu'il conviendra par la suite de .
Alors pourquoi la contribution publiée par Terra Nova propose-t-elle de (en partie) par des frais de scolarité ce qu'elle propose d' par l'allocation d'autonomie [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] ? Deux [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] réponses sont possibles : soit le "think-tank" n'a pas fait son choix entre deux modèles peu compatibles, soit il a en tête un développement bien supérieur des frais de scolarité par la suite, dans [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] le cadre d'un véritable marché des formations.
nous livre contribution foisonnante. Comme beaucoup, nous adhérons à certaines de leurs propositions (l'intégration des classes préparatoires au sein des universités, par exemple). Mais c'est à deux d'entre elles, qui renvoient à de véritables choix de société, que nous nous proposons de répondre. La première concerne le relèvement des frais d'inscription (triplement des droits d'inscription en licence et quadruplement en master et en doctorat). La seconde concerne la création d'une allocation d'autonomie pour les étudiants (500 euros mensuels pendant une durée de 50 mois).
Cette option ne règlerait évidemment pas tous les problèmes de l'enseignement supérieur. [url=http://www.otsu.ed.jp/ktt-e/bbs/bbs.cgi/bbs.cg%3C/a%3E%3C/bbs.cgi]moncler sito ufficiale Lidée [/url] Il ne suffira notamment pas pour tous les handicaps des milieux populaires, sous-représentés dans l'enseignement supérieur. Mais il y contribuera grandement. Gageons que le débat qui s'ouvre contribuera à notre modèle social plut?t qu'à l' davantage.
Mais surtout, l'allocation d'autonomie financée par les prélèvements obligatoires participe d'une logique opposée à celle de la théorie du capital humain : l'éducation constitue d'abord un investissement collectif, dont les retombées sont aussi (ou avant tout) sociales. Ces retombées ne sont pas seulement liées au fait que les dipl?més, du fait de leurs revenus plus élevés, payent davantage d'. L'éducation permet un partage des savoirs, contribue au développement des consciences et à l'émancipation de chacun.
Contrairement aux fondements d'une "éducation par capitalisation" que symbolisent les frais d'inscription et l'endettement, l'allocation [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] d'autonomie [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] procède d'une "éducation par répartition" : elle repose sur la solidarité entre générations, les actifs d'aujourd'hui payant pour les futurs actifs, comme ils payent pour les anciens actifs à [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] travers le système de retraite. Comme pour les retraites, ce mécanisme de solidarité présente de nombreux avantages : il encourage les populations les moins favorisées à des études, alors même que leur milieu d'origine ne les y prédisposait pas. Il donne une possibilité réelle, pour ces étudiants, d' [url=http://cgi.www5d.biglobe.ne.jp/~riding/aska/aska.cgi/]concoagulate]louboutin World Wide Web Adve[/url] des études longues ou plus prestigieuses, ce qui reste impossible pour ceux qui sont contraints aujourd'hui à une activité rémunérée pour leurs études. Il offre une indépendance à l'étudiant et soulage les familles modestes.
Si, pour les raisons que nous avons évoquées, le relèvement des frais d'inscription revient à les universités dans une logique marchande dont il est difficile de les conséquences, nous pensons que le moment est venu de position face au développement à l'échelle mondiale d'un modèle d'éducation par capitalisation. Il faut réaffirmer, en France et en , notre attachement à une autre approche de l'éducation et les fondements d'une véritable éducation par répartition.
Il est bien s?r possible de pour un barème national unique dans tous les établissements d' pour éviter cette co?teuse concurrence. Cependant, un tel barème, pour être juste, devrait dépendre du revenu du foyer et être mutualisé au niveau national (ce que ne prévoit pas la proposition de Terra Nova). En tout état de cause, qui pourra , à la lecture des expériences internationales et nationales et dans la conjoncture d'austérité, que ce verrou ne finirait pas très vite par céder au profit d'une libéralisation des frais d'inscription ?
L'allocation d'autonomie procède, elle, d'une tout autre logique : elle vise à les étudiants financièrement indépendants de leurs familles, en leur permettant de à bien les études qu'ils ont choisies. Elle doit, pour être pertinente, les co?ts de la scolarité et aux étudiants de se d'une activité rémunérée pour leurs études, souvent au détriment du succès académique.