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L'ouverture administrative d'un lit nécessite un nombre minimal de personnels. Par exemple, en réanimation, il faut deux infirmières pour cinq malades, ainsi qu'une -soignante pour quatre malades. Dans la réalité, des [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] lits restent ouverts sans ces normes. Mais en fin d'année, lorsqu'il faut d'équilibrer le budget de l'établissement, la pression pour les normes devient plus forte. La masse salariale, qui représente 70 % des dépenses, sert souvent de variable d'ajustement budgétaire. Les syndicats ont [url=http://www5f.biglobe.ne.jp/~shanil/mv/bbs2/t-yybbs.cgi]louboutin pas cher Avocats, q[/url] dénoncé à plusieurs reprises les manques d'effectifs.
La ministre de la santé met en avant l'augmentation de 3,2 % de l'enveloppe budgétaire de l'h?pital dans [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2009, adoptée en décembre, mais aussi les 7 500 places nouvelles et les 5 200 embauches réalisées de 2003 à 2007. Pourtant en novembre, dans une démarche inédite, l'ensemble des présidents des comités consultatifs médicaux des 37 h?pitaux de l'AP-HP ont dénoncé "l'étranglement financier délibéré" de leurs établissements et des "restrictions budgétaires sans objectifs médicaux", aboutissant à "une paupérisation [url=http://www.osterblade.com]moncler outlet[/url] de nos h?pitaux et à un découragement de l'ensemble des personnels". Qui a raison ? "Les deux affirmations sont exactes, répond Edouard Couty, ancien directeur des h?pitaux au ministère, enseignant à la chaire Santé de -Po. [url=http://www.ktbruce.co.uk/hollisteroutlet.php]hollister[/url] Il y a bien une augmentation au niveau macroéconomique, mais depuis 2008, la tarification à l'activité est devenue la seule source de financement pour les activités de court et moyen séjours, ce qui a plongé tous les CHU dans le rouge." Le problème vient du fait que les tarifs établis par l'Etat pour certains actes médicaux sont sous-évalués. "L'h?pital public assume des activités qui lui co?tent plus qu'elles ne lui rapportent."
"La sécurité des patients n'est plus assurée pendant cette période de fêtes", a affirmé , président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), au lendemain du drame de l'Essonne. Le président de SAMU de France, , a lancé une "alerte rouge" avant le "double pont du Jour de l'An", demandant "la réouverture des lits de réanimation qui ont été fermés tout à fait à tort pendant cette période de forte activité saisonnière".
, la ministre de la santé, "nous avions onze lits disponibles en région parisienne, à moins de [url=http://gcjs.xijing.edu.cn/E_GuestBook.asp]giuseppe z[/url] vingt minutes du malade". Pour Mme Bachelot, "il y avait une offre de soins qui n'a pas rencontré la demande".
Les 35 heures sont-elles responsables des difficultés de l'h?pital ?
Le [url=http://park1.wakwak.com/~flyfisher/cgi-bin/zz7/joyful.cgi]giuseppe zanotti sneakers Fré[/url] budget de l'h?pital est-il insuffisant ?
Ce fonctionnement à flux tendu pèse sur les responsables hospitaliers. "Les directeurs d'h?pitaux jouent leur tête. Ils risquent d'être virés si le budget est en déséquilibre, [url=http://www.fibmilano.it]woolrich outlet[/url] explique M. Couty. Il y [url=http://www.thehygienerevolution.com/hollister.php]hollister[/url] a donc besoin d'une autorité de coordination qui prenne la responsabilité d' la réouverture de lits quand ceux disponibles vont à ." Mme Bachelot a insisté, lundi, [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister france[/url] sur la nécessité d'une régulation régionale des lits disponibles.
Les h?pitaux et les pouvoirs publics pratiquent une gestion prévisionnelle des besoins en lits. L'AP-HP fonctionne avec "20 à 30 lits de réanimation disponibles", explique son directeur général, Beno?t Leclercq. Mais celui-ci souligne que pendant les périodes de fêtes, la tension est plus importante. Le directeur adjoint de l'agence régionale de l'hospitalisation d'Ile-de-France, Jean-Yves Laffont, précise qu'il est arrivé plusieurs fois de "en dessous [url=http://www.fibmilano.it]woolrich[/url] des 20, voire en dessous des 10 lits de réanimation disponibles et qu'il n'y a eu aucun problème".
En réalité, conclut ce spécialiste, "le système fonctionne avec des ordres contradictoires : l'h?pital doit plus de qualité, plus de sécurité, être plus rationnel, tout en réalisant plus d'économies".
Après la plainte contre X pour non-assistance à personne en péril déposée par l'épouse du malade, une pénale devait [url=http://www.ktbruce.co.uk/mulberrysale.php]mulberry outlet[/url] être ouverte à Evry. La ministre [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour pas cher soldes[/url] a demandé à l'Inspection générale des affaires sociales d'éclairer les "zones grises" et les raisons des délais "incompréhensibles" de l'affaire de l'Essonne. Syndicats, mutuelles et partis d'opposition dénoncent le manque de moyens de l'h?pital public. Le ministère, comme l', n'y voit qu'un problème de régulation et de [url=http://www.ktbruce.co.uk/barbourjackets.php]barbour.co.uk[/url] pilotage régional des h?pitaux d'.
A-t-on fermé trop de lits ?
L'USAP-CGT rappelle que "tous les jours les professionnels de santé sauvent des vies en situation dégradée". Au-delà des mesures immédiates prises après les deux drames de décembre, c'est l'adaptation des moyens et de l'organisation de l'h?pital à sa mission de service public qui se joue. Le gouvernement compte sur son projet de loi "H?pital, patients, santé et territoire", qui doit être soumis au Parlement début 2009. Ses adversaires dénoncent la logique d'"h?pital entreprise" contenue dans la réforme.
La mise en oeuvre des 35 heures à l'h?pital à de 2002 s'est accompagnée d'une désorganisation dans les . Mais M. Couty conteste que les effets [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] s'en fassent encore . "Nous avons épongé des problèmes comme celui du manque d'infirmières en augmentant le nombre de celles sortant des instituts de formation", assure-t-il. En revanche, l'ancien directeur des h?pitaux reconna?t que plusieurs freins empêchent une bonne mutualisation des moyens en Ile-de-France et pénalisent fortement l'AP-HP par rapport à d'autres régions.
La sécurité des patients est-elle compromise aux urgences ?