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Un "printemps angolais" peut-il se ? L'impressionnante croissance économique du pays est loin d' profité à tous. Près de la moitié de la population vit toujours dans la pauvreté, même si ce nombre a effectivement chuté depuis 2003. Les importants investissements dans les infrastructures (h?pitaux, routes, écoles, etc.) - financés à hauteur de 15 milliards de [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry sale[/url] dollars par un prêt de la , l'un des principaux importateurs de pétrole brut angolais - n'ont pas permis de remédier aux graves lacunes en ce qui concerne l' accès à l'eau et à l'électricité. Et le pays est aujourd'hui l'un des plus inégalitaires du globe. Classée ville la plus chère du monde, Luanda, la capitale, est devenue le reflet de cet Angola aux deux visages : d'un -ville grouillant de et d'h?tels de aux bidonvilles de la périphérie où s'entassent des millions de personnes.
Cette [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] guerre avait été précédée par celle de l'indépendance contre le colonisateur portugais (1961-1975). Au total, le peuple angolais a donc vécu quatre décennies de violences et de destructions.
Ces ressources ont converti l'Angola en investisseur mondial. En avril, ses réserves de change s'élevaient à 26 milliards de dollars (20,8 milliards d'euros). Ironie de l'histoire, le premier ministre portugais, Coelho, a rendu visite au chef de l'Etat angolais fin 2011 pour une financière à l'ancienne colonie. Et de plus en plus de Portugais ont décidé de s'y .
La mémoire de ces années d'horreur est un puissant marqueur de la vie politique nationale. Elle a servi d'épouvantail à toute volonté de déstabilisation politique et explique en partie que le MPLA, au [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] depuis 1975, ait pu opérer un tel verrouillage politique. "La longévité [du pouvoir] est fondée sur trois facteurs principaux : la promesse de paix à une nation épuisée par la guerre, l'utilisation de la [url=http://www.drshogun.fora.pl/uzywki,34/louboutin-pas-cher-la-cour-des-comptes-soul-232-ve-la,16978.html#17336]louboutin pas cher La Cour des comptes soulève la[/url] rente pétrolière pour la petite élite du pays de son c?té, et une habile manipulation de l'opposition politique", expliquait en juin 2011 un rapport du Center for Strategic and Studies.
La question de la succession du président dos Santos, ?gé de 70 ans, est posée. Manuel Vicente, 55 ans, patron de la très puissante compagnie pétrolière [url=http://sendy.gotoip3.com/forum.php?mod=viewthread&tid=369&pid=2512&page=1&extra=page=1#pid2512]hollister france Des actions pour doper son contra[/url] Sonangol, est apparu ces derniers mois comme un dauphin potentiel. Nommé ministre par le président, il figure en deuxième position sur la liste du parti pour les élections. Selon les observateurs, le président dos Santos pourrait lui céder la place en cours de mandat. Et ainsi la main sur sa propre succession.
Le climat s'est tendu ces dernières semaines. L'Unita dénonce, comme en 2008, des fraudes dans la [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] préparation du scrutin. Des heurts ont eu lieu entre ses militants et ceux du MPLA. Les deux principaux partis se sont mutuellement accusés de des violences.
Le miracle économique angolais est-il en train de se ? En dix ans, le pays a connu un spectaculaire boom économique tiré par ses ressources pétrolières. Avec près de 1,7 million de barils par jour en 2011, l'Angola est le deuxième producteur africain de brut. De l'américaine ExxonMobil à la brésilienne Petrobras, toutes les multinationales du secteur sont présentes. Le pays espère bient?t dépasser le Nigeria alors que de nouveaux permis ont été accordés pour le bassin en eaux profondes du Cuanza. Le fran?ais Total, déjà premier opérateur du pays, y participe. Outre le pétrole, le pays dispose notamment de diamants (quatrième producteur mondial en valeur), de fer, de gaz, d'uranium.
Devenu, gr?ce à son , la troisième économie d'Afrique subsaharienne – derrière le et l' –, il est gouverné depuis plus de trente ans par le même homme, le président José Eduardo dos Santos, et un parti omniprésent et tentaculaire, le Mouvement populaire pour la libération de l' (MPLA). La , qui a vu une petite élite s' sans limites gr?ce à la rente pétrolière, cache de moins en moins ses aspirations à davantage d'égalité et de liberté.
Si la contestation publique reste circonscrite, le pays réunit tous les ingrédients d'un cocktail détonant : une urbanisation massive, un taux d'inflation à deux chiffres et une population très jeune (les deux tiers des Angolais ont moins de 20 ans) qui, contrairement aux générations précédentes, n'a pas connu la guerre civile.
Les pouvoirs du Parlement sont de toute fa?on faibles, à l'image des autres contre-pouvoirs. Le véritable lieu de prise de décisions politiques et économiques se situe à la présidence. A la tête du pays depuis 1979, José Eduardo dos Santos, 70 ans, détient un record de longévité sur le continent, sans jamais été élu au suffrage universel direct. La présidentielle, initialement prévue en 2009 mais suspendue, n'aura finalement pas lieu. Une [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler homme[/url] nouvelle [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] Constitution, adoptée en 2010, supprime l'élection présidentielle : dorénavant, c'est la tête de liste du parti vainqueur des législatives qui devient [url=http://www.campana-shima.com/cp-bin/joyful/joyful.cgi/joyful.cgi]giubbotti peuterey Docu la [/url] président.
Mais le pilier de cette économie est aussi son talon d'Achille. Le pétrole représentant 50 % du PIB angolais, les deux [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] tiers des revenus de l'Etat et plus de 90 % de ses revenus d'exportation, l'économie est à la merci des fluctuations des cours mondiaux du brut. Le taux de croissance du pays, qui était en moyenne de 12,5 % par an depuis 2003, s'est effondré dans le sillage de la crise économique de 2009 à 3,4 % en 2010. Il devrait 10,8 % en 2012 selon le Fonds monétaire international (FMI).
Si, sur le papier, l'Angola est une démocratie – sa Constitution garantit le multipartisme, la séparation des pouvoirs et les droits fondamentaux –, dans la pratique le pays est sous la coupe d'un véritable parti-Etat. Le MPLA a remporté les législatives de 2008 avec 82 % des suffrages contre 10 % pour l'Unita, principal parti d'opposition.
La guerre civile est-elle l'alibi d'un verrouillage ? L'Angola a connu de 1975 à 2002 l'une des guerres civiles les plus violentes du continent africain. Un million de personnes ont été tuées au cours de ce conflit fratricide qui opposa les deux principaux mouvements de libération du pays, sur fond de guerre froide : le MPLA (marxiste) au , appuyé par l'URSS et , et l'Union pour l'indépendance totale de l'Angola (Unita), soutenue [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] par les Etats-Unis et l'Afrique du Sud. Il ne prit fin qu'en 2002 avec la mort du chef historique de l'Unita, .
Autre difficulté grandissante : la corruption. Au classement "Doing Business" de la Banque mondiale, l'Angola est placé 172e sur 183 pays étudiés. Il y est plus difficile d'y des affaires qu'en ou en . Et le [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] phénomène s'aggrave : le nombre d' citant la corruption comme obstacle majeur à leurs activités est passé de 12 % en 2006 à 30 % en 2010.
Début 2011, peu après le début du "printemps arabe", Luanda a été le thé?tre de manifestations de contestation. Elles ont été le fait de groupes de jeunes peu politisés communiquant par Internet qui dénon?aient la corruption et l'accaparement des richesses par une élite proche du . "Ces rassemblements n'ont pas mobilisé des foules, mais ils ont un impact psychologique fort sur une population peu habituée à une critique du régime sur [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] la place publique. C'est le signal d'un mécontentement. La fa?on dont ils ont été réprimés par la montre la nervosité du pouvoir", explique , de l'ONG Watch.
Les élections du 31 ao?t peuvent-elles une transition du ? Le scrutin - ses résultats mais aussi les conditions de sa tenue - va être un révélateur des intentions du . Il y a peu de doute sur le fait que le MPLA remporte la victoire ; l'enjeu se situe dans l'ampleur du succès. "Si ces élections se tiennent dans un libre et transparent, elles pourraient le paysage politique, estime Paula Cristina Roque, de l'université d'Oxford. Le MPLA continuera à mais avec une marge moins confortable. Il devra alors des comptes aux autres [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] partis représentés au Parlement."
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