Energizing Tournament

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Il ne faut pas que les changements climatiques peuvent être très abrupts, comme les progrès fantastiques obtenus depuis une ou deux décennies dans les techniques de mesure en donnent maintenant la certitude. Claude Lorius (correspondant de l'Académie des sciences et directeur de recherche au CNRS, laboratoire de glaciologie et de l'environnement) et Alayne Street Perrott (université d'Oxford) ont détecté, le premier dans les carottes de glace prélevées au Groenland, la seconde dans des sédiments continentaux, des variations abruptes de température et de précipitations de grande amplitude.
L'océan peut de la chaleur, mais aussi du froid ( ci-dessous). Pendant les périodes glaciaires, le nord de l' (y compris le nord de l', les deux-tiers de la Grande- et la mer du Nord), comme le nord de l'Amérique du Nord (jusqu'à Chicago et New-York), était recouvert d'une énorme calotte [url=http://cgi.ebay.com.au/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=140732749694]giuseppe zanotti pas cher La [/url] [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] de glace tout à fait comparable en étendue et en épaisseur à la calotte actuelle antarctique. Comme cette dernière, la calotte glaciaire du nord de l'Europe devait se , dans l'océan qui léchait son extrémité sud, par des ice-shelves. Par ice-shelf, on entend de la glace d'eau douce " coulant " du continent sur la mer, où elle flotte en énormes radeaux épais de plusieurs centaines de mètres (1). Rappelons qu'il ne faut pas ces ice-shelves avec la banquise, toujours mince (quelques mètres au maximum), qui est de l'eau de mer gelée et presque dessalée).
Là, les 200 participants ont pu l'état des connaissances et, surtout, un premier programme, qui fera ensemble les spécialistes des sciences " dures " et ceux des humaines sur l'utilisation des sols, c'est-à-dire aussi bien sur les modifications de la végétation, la désertification et les invasions marines que sur l'agriculture et les (très) différents modes de vie.
Il est s?r que la prévision permettrait de les impacts des variations climatiques globales et celles des caprices locaux ou régionaux du temps. C'est d'ailleurs dans ce dernier domaine que l'on a le plus d'espoir d' à des résultats concrets : la mesure régulière et répétée de la température des eaux superficielles du Pacifique intertropical par des satellites et des bateaux marchands et aussi la surveillance continue des variations de l'activité solaire devraient ainsi bient?t de prévoir, avec un an d'avance, le déclenchement de l'" oscillation australe ".
L' des Homo sapiens sapiens...
Pour des raisons qui semblent liées à leur équilibre forcément instable, les ice-shelves auraient été affectés par d'énormes déb?cles. Ils seraient alors partis à la dérive, peuplant tout le nord de l'Atlantique jusqu'à la latitude de l' d'innombrables et fort gros icebergs. Ces afflux de dizaines de milliers de kilomètres cubes d'eau douce très froide auraient suffi à déclencher des épisodes climatiques froids durant plusieurs siècles. Etant entendu qu'il faut sans doute de sept mille ans à dix mille ans pour que, après une telle déb?cle, les ice-shelves se reconstituent et soient prêts à une nouvelle dérive. On conna?t une demi-douzaine de ces phénomènes pour la période s'étendant de _ 60 000 à _ 15 000 ans.
Mais le des climats est encore très mal compris, même si les spécialistes savent de plus en plus de choses. Comme nous l'ont expliqué Jean-Claude Duplessy (directeur du des faibles radioactivités, qui dépend à la fois du CNRS et du CEA) et Marie-Lise Chanin (correspondant de l'Académie des sciences [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] et directeur de recherche au CNRS, service d'aéronomie), on sait, par exemple, qu'une augmentation de 1 C des températures moyennes en France décalerait nos zones de végétation de 200 kilomètres vers le nord. On sait aussi que le réchauffement [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] des terres émergées des hautes latitudes augmenterait la surface occupée par des marais, et donc accro?trait la production de méthane, etc.
en raison des activités humaines (industrielles et [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] agricoles). Et ces augmentations de gaz carbonique, de méthane, d'oxyde nitreux et de fréons (les trop célèbres chlorofluorocarbones ou CFC) ont toute [url=http://yasinnur.com/bonus/]hollister Leuro et la BCE, nouveaux boucs émissai[/url] " chance ", dans un relativement proche, de réchauffer notre globalement et rapidement. Mais sans qu'aucun spécialiste soit en mesure de quand ce réchauffement sera significatif, ni comment il se répartira sur la Terre, ni quelles en seront les conséquences régionales sur les pluies (et donc sur les productions agricoles), ni de combien ni quand le niveau général de l'océan mondial aura suffisamment monté pour de les zones c?tières " au ras de l'eau ", où sont concentrées les terres agricoles les plus fertiles, les installations industrielles, et au moins la moitié de la mondiale.
Certes, il y a déjà quelques progrès : le méthane, par exemple, n'augmente plus que de 0,8 % par an au lieu de 1 % dans les années très récentes. Cela est d?, sans doute, au meilleur contr?le des fuites des puits de gaz naturel et à celui des décharges. De même, l'utilisation des fréons (dont l'effet de serre est 10 000 fois supérieur à celui du gaz carbonique) est de plus en plus limité gr?ce au protocole de Montréal, signé en 1987. On peut aussi espérer, dans un plus ou moins proche, que la communauté internationale se mettra d'accord pour les rejets de gaz carbonique.
Plus connue sous le nom d'El Nino, cette oscillation affecte, à des intervalles de temps irréguliers, toute la structure hydrologique du Pacifique. Si bien qu'elle fait des pluies diluviennes sur les c?tes ouest des deux , normalement très désertiques, tout en produisant des sécheresses dramatiques sur l'est de l' et en faisant des cyclones tropicaux inhabituels sur la Polynésie. Mais, même à cette vaste échelle, il s'agit encore d'un phénomène naturel, régional, récurrent, durant environ une année, et non d'un phénomène climatique planétaire inédit dont l'homme est responsable.
L'étude du changement global du implique donc la collaboration de disciplines très variées, qui sont groupées dans plusieurs grands programmes internationaux de recherche puisque les futurs climats sont devenus _ enfin _ un sujet de préoccupation mondial : par exemple, le Programme géosphère-biosphère (IGBP), [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] le Programme mondial de recherche [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] sur le climat (WCRP), le Programme " dimensions humaines " du changement global (HDP), un des plus récents, puisqu'on a trop longtemps " oublié " [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] les facteurs humains alors que l' des Homo sapiens sapiens est, tout de même, ce qui nous importe le plus.
Au Groenland, en particulier, a été repérée une variation de température de plus de 5 C survenue, il y a dix mille ans, en quelque soixante-dix ans ! De même, Jean-Claude Duplessy peut que la température des eaux superficielles de l'Atlantique, au large du , a monté de 12 C en moins de quatre siècles et pour une durée de temps inférieure à deux mille ans aux alentours de 10 500 ans avant Jésus-Christ ! On sait depuis longtemps que les océans sont une réserve de chaleur. Celle-ci est transférée d'abord des latitudes tropicales vers les hautes latitudes par les courants marins chauds, puis à l'atmosphère. Les océans jouent donc un r?le primordial dans les climats.
Les surprises des modèles
Après fait chaque programme isolément, les scientifiques se sont convaincus [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] d'une nécessaire collaboration : aussi ont-ils intégré les études et résultats des trois programmes cités plus haut lors du colloque de l'IGBP, réuni à la fin du mois de janvier à Ensenada, sur la c?te pacifique de la Basse-Californie mexicaine.
Bien entendu, les processus physico-chimiques de l'atmosphère et des océans, et leurs interactions, sont modélisés. Mais Jean-Claude-Duplessy et Marie-Lise Chanin nous ont raconté en souriant que le spécialiste mondialement connu S. Manabe (un Japonais qui travaille à l'université américaine de Princeton) a fait " " son modèle pour une période de mille ans sans aucun paramètre _ pas même le gazcarbonique. A [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] sa grande surprise, ces mille années étaient jalonnées de variations des climats dessinant des " festons " autour d'une constante. Ce qui prouve, ce que l'on savait déjà, que l'atmosphère et les océans sont des systèmes complexes, lesquels sont [url=http://www.gotprintsigns.com/hollisterpascher/‎]hollister pas cher[/url] connus pour leur variabilité naturelle. De cette histoire, on peut que les modèles de l'atmosphère existant actuellement reflètent raisonnablement bien la variabilité naturelle de celle-ci...
Certes, des variations de longue durée ont de tout temps affecté les climats de la Terre. Depuis la formation de notre planète (il y a environ 4,6 milliards d'années) jusqu'à l'aube de la révolution industrielle, les climats ont subi des variations souvent importantes _ les périodes glaciaires qui se sont succédé au cours des 3 derniers millions d'années, entre autres [url=http://www.cqchanti.com/viewthread.php?tid=18349&extra=]moncler outlet LUnicef lance un appel en vue dobtenir 863 millions deuros[/url] _ [url=http://www.gotprintsigns.com/hollisterpascher/‎]hollister paris[/url] en raison de facteurs purement naturels. L'augmentation des teneurs de l'air en gaz carbonique et en méthane a accompagné les périodes de réchauffement, et la diminution de ces mêmes teneurs a accompagné les périodes de refroidissement. Les parallélismes entre les courbes des teneurs et des températures ont été mesurés dans les carottes de glace de l'Antarctique et du Groenland pour les 140 000 dernières années.
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Les principaux facteurs naturels des grandes variations climatiques des trois derniers millions d'années sont des paramètres astronomiques (dont le " découvreur " a été, entre les deux guerres, l'astronome yougoslave Milutin Milankovitch) amplifiés par des phénomènes de rétroaction encore mal connus, tels que l'extension ou la contraction des glaces de mer, les changements de la couverture végétale, etc.
Bien évidemment, un tel refroidissement affectant des volumes énormes d'eaux océaniques a une influence capitale sur l'ensemble de la circulation océanique et donc sur l'évaporation (transfert de chaleur latente), sur l'hygrométrie et la température de l'air. Ce qui modifie l'ensemble de la circulation atmosphérique et les climats. D'où l'obligation de la circulation océanique.