Energizing Tournament

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Créé en 1995 par la Commission européenne, le réseau des écoles de la deuxième chance accueille, cette année, plus de 13 000 jeunes dans une centaine d'établissements. Des écoles en grande partie financées par l'Etat et les collectivités, et qui ont le statut d'association. Le profil des élèves: des jeunes déscolarisés depuis au moins un an, sélectionnés sur leur volonté de cette deuxième chance.
"LES VALORISER"
"On est à 35 heures par semaine, lance Ilyes, ils sont en permanence sur notre dos, ils ne nous l?chent pas. Mais le moteur en fin de compte, c'est nous. Eux sont juste là pour éviter la panne." Pour lui, le chemin s'arrête ici. Avec le contrat d'apprentissage en déménagement qu'il vient de décrocher, Ilyes a déjà l'esprit ailleurs.?
La plupart n'ont pas le brevet des collèges. C'est le cas de Yacine. "Au collège, j'étais un peu fainéant mais pas nul. J'avais '0' en musique mais plut?t de bonnes notes en fran?ais et en histoire. Ecrire, c'est ce qui me plaisait vraiment", explique-t-il, un peu à l'écart du groupe. La sanction tombe en fin de 3e. On le dirige [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] vers un bac professionnel Maintenance des [url=http://www13.plala.or.jp/white_roots/gwbbs/gwbbs.cgi]mulberry outlet Sénégal l’i[/url] équipements industriels – "sans doute parce qu'il restait de la place dans ce lycée du coin". Yacine tient une année, abandonne au début de la deuxième.
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Comme une dizaine d'autres jeunes "décrocheurs" du Val-de-Marne, Yacine a repris depuis dix jours le chemin des cours. Dans un coin d'une classe, il se fait discret. "L'oral, c'est pas mon truc", comme il dit, alors il laisse ses camarades en quoi cette école est tout... sauf une école. "Ici, on nous considère comme des adultes", lance Amar. "On est là depuis quelques jours, et ils croient déjà en nous", renchérit Fatoumata. Sur le mur derrière eux, tr?ne un de l'athlète , le parrain de [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] l'école, et un classeur avec, pêle-mêle, des dossiers "concordance des temps", "répondre à un entretien d'embauche", "se décrire avec humour"...
Difficultés scolaires, perte de confiance en soi, ennui, orientation subie puis décrochage: les jeunes de cette école n'ont aucune [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] difficulté à des mots sur l'engrenage qui les a sortis du système scolaire, comme chaque année 150 000 autres jeunes sans dipl?me. Un phénomène auquel la région consacre, samedi [url=http://www.osterblade.com]moncler outlet[/url] 22 septembre, ses premières assises, en présence notamment de la ministre déléguée à la réussite éducative, .
Comme ses camarades, [url=http://www.ktbruce.co.uk/barbourjackets.php]barbour.co.uk[/url] Yacine est, pour le moment, en période d'essai. "Quand on arrive ici, on entre en entreprise, explique [url=http://www.ktbruce.co.uk/barbourjackets.php]barbour[/url] , la responsable pédagogique de l'école. Pendant six [url=http://www.kfhfhh.com/forum.php?mod=viewthread&tid=2158325]abercrombie soldes Les secteurs touchés par la grève le 15 mai[/url] semaines, les jeunes vont ou leur projet professionnel, leur motivation sur le terrain." La majorité des départs ou abandons – 20 % par an – ont lieu à ce moment-là. Au terme de la période d'essai, le contrat de formation signé prévoit dix mois d'alternance maximum. "Plus de 60% des élèves décrochent un travail avant la fin de ce contrat", ajoute Mme Himmi. L'école est gratuite, et l'élève rémunéré entre 350 et 600 euros.
Au fond de la classe, Gabriel revoit ses soustractions. Après laissé son bac professionnel électrotechnique, travaillé comme magasinier et même tenté un établissement à encadrement militaire, il veut à profit cette deuxième chance pour "travailler dans le son". [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] A ses c?tés, Gihene planche sur des multiplications avec exposants. "A leur arrivée, on [url=http://www.ktbruce.co.uk/hollisteroutlet.php]hollister[/url] leur fait des tests de compétences, explique le formateur, et après une remise à niveau, ils ne travaillent plus que sur ce qui peut leur dans leur projet." Les cours de maths, fran?ais, , philo, générale et bureautique, ainsi que les sorties, représentent les trois quarts du temps de formation – lorsqu'ils ne sont pas en entreprise. "On leur apporte du , mais on essaie [url=http://www.osterblade.com]moncler sito ufficiale[/url] [url=http://qhrt.gotoip55.com/E_GuestBook.asp]hollister[/url] surtout de leur conscience de leurs acquis, de les , leur confiance", note Khadija Himmi, la responsable pédagogique. Le reste du temps ? Ils [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin[/url] potassent leur projet professionnel.
La "galère" va dix-huit [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour france paris[/url] mois. C'est à la mission locale de sa commune qu'il entend de l'Ecole de la deuxième chance. Il commence à y "entrevoir une infime chance d' à un projet qui lui trotte dans la tête depuis un moment: le journalisme".
Dans la cour de l'école, les fumeurs terminent leur cigarette, à c?té du chalet en bois "autogéré" – frigo, micro-ondes... – dont ils ont la responsabilité. De l'école primaire qui occupait auparavant le b?timent, tout a été gardé. La pause terminée, aucun retard n'est toléré. Leur formateur de , , [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] les attend. Il a un dipl?me universitaire, a longtemps travaillé dans l'insertion et la formation de jeunes. Avec lui, pas de cours magistral, mais une formation "individualisée et différenciée". Le tutoiement est de mise.
, formatrice de fran?ais à l'Ecole de la deuxième chance (E2C) d'Orly (Val-de-Marne). "Il était temps que ?a change, car même pour un fainéant comme moi, dix-huit mois à ne rien , cela finit par être lassant", a écrit Yacine Boutlendj, 19 ans, dans le cadre de son premier exercice de fran?ais.